⌛ Temps de lecture : 5 min
Qu’est-ce qu’un lumbago ?
- Le lumbago est une lombalgie aiguë
- Une douleur : « algie »
- Aiguë : de très forte intensité
- Du bas du dos : lombaires
Petit rappel anatomique 📝
La colonne vertébrale est composée de vertèbres séparées par des disques intervertébraux, reliées par des ligaments et des muscles. Dans le cas d’un lumbago, une contrainte mécanique n’est plus absorbée comme elle le devrait. Le disque intervertébral qui permet l’amortissement des forces, ne peut plus faire son office normalement.
Il s’en suit une inflammation qui va générer des contractions musculaires importantes, allant jusqu’à immobiliser la zone. Le système de protection du corps rentre alors en action et déclenche la douleur.
Contraction musculaire + douleur = immobilisation
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’un lumbago apparait rarement sans prémices. Des douleurs lombaires (lombalgie) se manifestent souvent et sont des symptômes précurseurs. Les blocages mécaniques qui ont pu se cumuler petit à petit dans la zone lombaire, ont entraîné une diminution de l’absorption des contraintes mécaniques. Le corps arrivant à saturation, très souvent sur un geste anodin, ne peut plus compenser. Il installe alors un état inflammatoire, une crise, pour immobiliser la zone. Nous avons alors le fameux lumbago.
👉 Merci à ce site pour ses explications claires : ici
👉 Voici une vidéo qui nous montre bien les compressions :
👇 Les causes
- Un effort inhabituel : une marche prolongée, entrainement sportif trop intense, activités inaccoutumées (jardinage excessif, …).
- Morphologie : certaines personnes présentent une posture asymétrique, de l’arthrose, une discopathie, … Ces facteurs vont contribuer à l’installation progressif d’une lombalgie, pouvant évoluer vers un lumbago.
- Poste de travail (TMS) : les différentes activités professionnelles peuvent donner des mouvements répétés installant des Troubles Musculo Squelettique.
- Inactivité/ Sédentarité : l’inactivité induit une baisse de la musculature, donc une instabilité de la zone lombaire.
- Facteurs psychosociaux : les contraintes psychosociales (monotonie des tâches, insatisfaction professionnelle, peu de reconnaissance reçue en échange des efforts fournis…) sont susceptibles de favoriser les lumbagos et en particulier leur passage à la chronicité (Cf : www.ameli.fr).
👇 En prévention
- Boire de l’eau : l’hydratation n’est un secret pour personne, l’eau permettra de réhydrater les disques intervertébraux, premier amortisseur des contraintes mécaniques entre les vertèbres.
- Echauffement : il doit être progressif et indispensable notamment dans les sports où les lombaires sont sollicitées (course à pied, …).
- Etirement : à réaliser à distance de l’arrêt de l’effort (environ 15min-ceci est soumis en débat avec de nombreux thérapeutes), ils évitent des tensions musculaires et l’installation de blocage.
- Pauses : lors d’activités inhabituelles tel que le jardinage en excès, faire des pauses lors des mouvements répétitifs (par exemple l’utilisation du rotofil) évitera l’installation de blocage.
- Ergonomie : comme dit précédemment les postes de travail peuvent être des facteurs déclenchants de lumbago, donc faire attention lors des ports de charge par exemple dans les métiers de manutention est plus que nécessaire.
👇 En traitement
- Kinésithérapie : allié indispensable en cas de lumbago. Leurs différentes techniques (électrodes, massage, exercices) permettent de travailler le bas du dos afin de diminuer les douleurs, les contractures, …
- Le podologue : en rééquilibrant la posture, et notamment le bassin, par l’intermédiaire des orthèses plantaires on diminue la contrainte sur les lombaires.
- Anti-inflammatoire/ Corticoïde/ … : les traitements allopathiques permettent de diminuer la douleur qui s’installe.
- Examens Complémentaires : ils permettront de faire un état des lieux du lumbago, surtout si ça n’est pas le premier épisode.
- Chirurgie : en cas d’hernie discale induisant des lumbagos à répétition un avis chirurgical est à exploiter.
─ En quoi l’ostéopathie peut-elle être utile ?
Je n’aurai pas la prétention de débloquer un lumbago et vous garantir de sortir en courant du cabinet en une séance. Comme vous avez pu le comprendre précédemment le cumul de blocages est souvent liés à la crise de lumbago. L’ostéopathe va alors travailler de manière à vous redonner le maximum de mobilité ; en d’autres termes décoincer les blocages lombaires, du bassin, ou même des tensions viscérales afin de permettre aux vertèbres lombaires d’être libres et de ne plus créer de compression.
Cependant le thérapeute ne peut pas retirer l’inflammation ni relâcher complètement toutes les tensions musculaires qui se sont installées pour protéger la zone. C’est là que l’intervention du kinésithérapeute et de certains médicaments peuvent aider. Cela étant certains patients me feront mentir car pour eux les séances d’ostéopathie sont miraculeuses ; ils arrivent en état de crise de lumbago, et ressortent complètement redressés. Je ne souhaite pour chaque patient que cette finalité mais l’ostéopathie seule ne peut garantir ce résultat à chaque fois. Comme expliqué plus haut, les causes sont multi factorielles, et les résultats d’un lumbago aussi.
─ A quel moment ?
Un patient en état de crise, c’est-à-dire pour lequel aucun mouvement n’est réalisable, doit rester 48h au repos afin que l’état inflammatoire s’estompe. Des coussins chauffants, ou patch, pourront être appliqués afin de diminuer la contraction musculaire, et un traitement allopathique peut s’avéré nécessaire en cas de douleur trop intense.
Passé cette période, venir en consultation me semble judicieux. Il est rare de ne plus avoir aucune douleur après ces 48h. L’état inflammatoire étant moins important, il est plus simple de réaliser les techniques sans douleur, optimisant ainsi la réponse au traitement ostéopathique. Je tiens à souligner que c’est ma manière de pratiquer et que tous les thérapeutes ne sont pas en accord avec ce fonctionnement.
─ Quelles techniques seront utilisées ?
Toutes les techniques peuvent être utilisées en état de crise, cependant je privilégie personnellement les techniques douces car elles me permettent de travailler en relâchement et de manière assez profonde. Elles me donnent accès à la sphère viscérale (les intestins, …) qui souvent sont en tension lors d’un lumbago. Elles peuvent cependant être critiquées car elles apportent des effets moins immédiats comparées à certaines techniques structurelles. J’utilise aussi souvent les techniques musculaires car via les contractions-relâchements je peux diminuer la tension sur les muscles.
Consulter un kinésithérapeute en complément d’une séance d’ostéopathie permet de traiter plus rapidement le lumbago, puisque que celui-ci via ses techniques va obtenir une baisse de la tonicité musculaire permettant à l’ostéopathe d’accéder plus rapidement aux blocages lombaires sous-jacent.
─ Et votre ostéopathe dans tout ça ?
Toutes les techniques ostéopathiques permettant de soulager et de corriger un lumbago m’ont été enseignées lors de mes 5 années de formation. Cela étant chaque être humain étant différent, je continue au fur et à mesure de mes consultations d’en apprendre un peu plus sur ce phénomène.
⌛ Temps de lecture : 5 min
Qu’est-ce qu’un lumbago ?
- Le lumbago est une lombalgie aiguë
- Une douleur : « algie »
- Aiguë : de très forte intensité
- Du bas du dos : lombaires
Petit rappel anatomique 📝
La colonne vertébrale est composée de vertèbres séparées par des disques intervertébraux, reliées par des ligaments et des muscles. Dans le cas d’un lumbago, une contrainte mécanique n’est plus absorbée comme elle le devrait. Le disque intervertébral qui permet l’amortissement des forces, ne peut plus faire son office normalement.
Il s’en suit une inflammation qui va générer des contractions musculaires importantes, allant jusqu’à immobiliser la zone. Le système de protection du corps rentre alors en action et déclenche la douleur.
Contraction musculaire + douleur = immobilisation
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’un lumbago apparait rarement sans prémices. Des douleurs lombaires (lombalgie) se manifestent souvent et sont des symptômes précurseurs. Les blocages mécaniques qui ont pu se cumuler petit à petit dans la zone lombaire, ont entraîné une diminution de l’absorption des contraintes mécaniques. Le corps arrivant à saturation, très souvent sur un geste anodin, ne peut plus compenser. Il installe alors un état inflammatoire, une crise, pour immobiliser la zone. Nous avons alors le fameux lumbago.
👉 Merci à ce site pour ses explications claires : ici
👉 Voici une vidéo qui nous montre bien les compressions :
👇 Les causes
- Un effort inhabituel : une marche prolongée, entrainement sportif trop intense, activités inaccoutumées (jardinage excessif, …).
- Morphologie : certaines personnes présentent une posture asymétrique, de l’arthrose, une discopathie, … Ces facteurs vont contribuer à l’installation progressif d’une lombalgie, pouvant évoluer vers un lumbago.
- Poste de travail (TMS) : les différentes activités professionnelles peuvent donner des mouvements répétés installant des Troubles Musculo Squelettique.
- Inactivité/ Sédentarité : l’inactivité induit une baisse de la musculature, donc une instabilité de la zone lombaire.
- Facteurs psychosociaux : les contraintes psychosociales (monotonie des tâches, insatisfaction professionnelle, peu de reconnaissance reçue en échange des efforts fournis…) sont susceptibles de favoriser les lumbagos et en particulier leur passage à la chronicité (Cf : www.ameli.fr).
👇 En prévention
- Boire de l’eau : l’hydratation n’est un secret pour personne, l’eau permettra de réhydrater les disques intervertébraux, premier amortisseur des contraintes mécaniques entre les vertèbres.
- Echauffement : il doit être progressif et indispensable notamment dans les sports où les lombaires sont sollicitées (course à pied, …).
- Etirement : à réaliser à distance de l’arrêt de l’effort (environ 15min-ceci est soumis en débat avec de nombreux thérapeutes), ils évitent des tensions musculaires et l’installation de blocage.
- Pauses : lors d’activités inhabituelles tel que le jardinage en excès, faire des pauses lors des mouvements répétitifs (par exemple l’utilisation du rotofil) évitera l’installation de blocage.
- Ergonomie : comme dit précédemment les postes de travail peuvent être des facteurs déclenchants de lumbago, donc faire attention lors des ports de charge par exemple dans les métiers de manutention est plus que nécessaire.
👇 En traitement
- Kinésithérapie : allié indispensable en cas de lumbago. Leurs différentes techniques (électrodes, massage, exercices) permettent de travailler le bas du dos afin de diminuer les douleurs, les contractures, …
- Le podologue : en rééquilibrant la posture, et notamment le bassin, par l’intermédiaire des orthèses plantaires on diminue la contrainte sur les lombaires.
- Anti-inflammatoire/ Corticoïde/ … : les traitements allopathiques permettent de diminuer la douleur qui s’installe.
- Examens Complémentaires : ils permettront de faire un état des lieux du lumbago, surtout si ça n’est pas le premier épisode.
- Chirurgie : en cas d’hernie discale induisant des lumbagos à répétition un avis chirurgical est à exploiter.
─ En quoi l’ostéopathie peut-elle être utile ?
Je n’aurai pas la prétention de débloquer un lumbago et vous garantir de sortir en courant du cabinet en une séance. Comme vous avez pu le comprendre précédemment le cumul de blocages est souvent liés à la crise de lumbago. L’ostéopathe va alors travailler de manière à vous redonner le maximum de mobilité ; en d’autres termes décoincer les blocages lombaires, du bassin, ou même des tensions viscérales afin de permettre aux vertèbres lombaires d’être libres et de ne plus créer de compression.
Cependant le thérapeute ne peut pas retirer l’inflammation ni relâcher complètement toutes les tensions musculaires qui se sont installées pour protéger la zone. C’est là que l’intervention du kinésithérapeute et de certains médicaments peuvent aider. Cela étant certains patients me feront mentir car pour eux les séances d’ostéopathie sont miraculeuses ; ils arrivent en état de crise de lumbago, et ressortent complètement redressés. Je ne souhaite pour chaque patient que cette finalité mais l’ostéopathie seule ne peut garantir ce résultat à chaque fois. Comme expliqué plus haut, les causes sont multi factorielles, et les résultats d’un lumbago aussi.
─ A quel moment ?
Un patient en état de crise, c’est-à-dire pour lequel aucun mouvement n’est réalisable, doit rester 48h au repos afin que l’état inflammatoire s’estompe. Des coussins chauffants, ou patch, pourront être appliqués afin de diminuer la contraction musculaire, et un traitement allopathique peut s’avéré nécessaire en cas de douleur trop intense.
Passé cette période, venir en consultation me semble judicieux. Il est rare de ne plus avoir aucune douleur après ces 48h. L’état inflammatoire étant moins important, il est plus simple de réaliser les techniques sans douleur, optimisant ainsi la réponse au traitement ostéopathique. Je tiens à souligner que c’est ma manière de pratiquer et que tous les thérapeutes ne sont pas en accord avec ce fonctionnement.
─ Quelles techniques seront utilisées ?
Toutes les techniques peuvent être utilisées en état de crise, cependant je privilégie personnellement les techniques douces car elles me permettent de travailler en relâchement et de manière assez profonde. Elles me donnent accès à la sphère viscérale (les intestins, …) qui souvent sont en tension lors d’un lumbago. Elles peuvent cependant être critiquées car elles apportent des effets moins immédiats comparées à certaines techniques structurelles. J’utilise aussi souvent les techniques musculaires car via les contractions-relâchements je peux diminuer la tension sur les muscles.
Consulter un kinésithérapeute en complément d’une séance d’ostéopathie permet de traiter plus rapidement le lumbago, puisque que celui-ci via ses techniques va obtenir une baisse de la tonicité musculaire permettant à l’ostéopathe d’accéder plus rapidement aux blocages lombaires sous-jacent.
─ Et votre ostéopathe dans tout ça ?
Toutes les techniques ostéopathiques permettant de soulager et de corriger un lumbago m’ont été enseignées lors de mes 5 années de formation. Cela étant chaque être humain étant différent, je continue au fur et à mesure de mes consultations d’en apprendre un peu plus sur ce phénomène.