Temps de lecture : 2 min

Prévention de la chute, tout le monde a son rôle à jouer

Ce mois de novembre met en avant un problème auquel tout type de patients à des âges divers et variés sont soumis : la chute.

A quel moment consulter ?

Enfance

La marche, dans ces débuts, de par la musculature de l’enfant qui est encore peu développée, et pour laquelle le tonus musculaire reste encore faible, induit de nombreuses chutes, avec plus ou moins des conséquences ; il peut en découler des épisodes douloureux que l’ostéopathie peut soulager en rééquilibrant au mieux, cette posture précaire qui lui joue des tours. Il est à spécifier que sur certaines chutes graves, avec perte de connaissances, nausées ou vomissements, un avis médical, chez le médecin traitant par exemple, est plus que recommandé.

Adulte

Plus ou moins banal, les chutes chez l’adulte sont très souvent sous estimées. Il n’est pas rare de voir en consultation au cabinet des patients venant pour un lumbago (lombalgie aïgue), qui me cite une précédente chute plusieurs semaines/mois auparavant. En effet « la chute sur les fesses », pour laquelle on se relève sans difficulté, cache des compensations mécaniques. L’impact se situant au niveau du sacrum, la contrainte mécanique traumatique se retranscrit dans les sacro-iliaques, ainsi que dans les lombaires.

Une hypomobilité caractéristique s’installe alors, et il est fréquent que l’ostéopathe la retrouve, même après un long délai. Si le sacrum ne fonctionne plus correctement dans sa mécanique, les lombaires seront elles aussi en dysfonction. Qui dit restriction de la mobilité, dit « blocage ». On retrouve alors une forte chance de blocage en lombaire, qui peut induire le fameux lumbago, voir plus couramment une lombalgie. Certaines chutes n’ont aucune conséquence, car chaque individu est différent et s’adapte aux traumatismes différemment, mais n’hésitez pas à en parler lors d’une visite chez l’ostéopathe, cela peut lui permettre de comprendre le pourquoi de votre douleur actuelle.

Sénior

Chez la personne âgée, la chute a plus de répercussions. En effet outre le fait que des fractures peuvent être la conséquence de la chute, plus on vieillit, et plus on perd en élasticité. Ainsi une simple chute peut mettre en avant des blocages présents, ou réveiller une crise d’arthrose sous-jacente. La chute chez le senior déclenche souvent une perte de la confiance en soi, car on se sent plus « fragile », « moins sûr de soi », et une diminution de la mobilité en découle souvent. Il a été prouvé à travers différentes études, qu’il faut au contraire continuer à marcher (les recommandations sont de 45min/jour). Marcher permet ainsi d’entretenir l’équilibre, la musculature, la posture, … Si vous sentez une diminution dans votre stabilité, des séances de kinésithérapie pourront vous aider. En ostéopathie on pourra soulager des douleurs qui découlent des chutes, et qui vous restreignent dans vos mouvements.

chute novembre article

Complémentarité

Le kinésithérapeute

Dans le cas de chutes qui produisent une diminution des facultés motrices, le kiné peut être d’une grande aide. Il interviendra pour une rééducation s’il y a eu une fracture.

Le médecin traitant

Il est à consulter dans le cas de toutes chutes avec perte de connaissance/nausées/ vertiges/ soupçon de fracture ou d’entorses.

mois prevention chute

Pour que vous aussi vous puissiez sensibiliser vos proches

Communauté engagée pour la prévention des chutes chez les enfants et chez les aînés : site web

Temps de lecture : 2 min

Prévention de la chute, tout le monde a son rôle à jouer

Ce mois de novembre met en avant un problème auquel tout type de patients à des âges divers et variés sont soumis : la chute.

A quel moment consulter ?

Enfance

La marche, dans ces débuts, de par la musculature de l’enfant qui est encore peu développée, et pour laquelle le tonus musculaire reste encore faible, induit de nombreuses chutes, avec plus ou moins des conséquences ; il peut en découler des épisodes douloureux que l’ostéopathie peut soulager en rééquilibrant au mieux, cette posture précaire qui lui joue des tours. Il est à spécifier que sur certaines chutes graves, avec perte de connaissances, nausées ou vomissements, un avis médical, chez le médecin traitant par exemple, est plus que recommandé.

Adulte

Plus ou moins banal, les chutes chez l’adulte sont très souvent sous estimées. Il n’est pas rare de voir en consultation au cabinet des patients venant pour un lumbago (lombalgie aïgue), qui me cite une précédente chute plusieurs semaines/mois auparavant. En effet « la chute sur les fesses », pour laquelle on se relève sans difficulté, cache des compensations mécaniques. L’impact se situant au niveau du sacrum, la contrainte mécanique traumatique se retranscrit dans les sacro-iliaques, ainsi que dans les lombaires.

Une hypomobilité caractéristique s’installe alors, et il est fréquent que l’ostéopathe la retrouve, même après un long délai. Si le sacrum ne fonctionne plus correctement dans sa mécanique, les lombaires seront elles aussi en dysfonction. Qui dit restriction de la mobilité, dit « blocage ». On retrouve alors une forte chance de blocage en lombaire, qui peut induire le fameux lumbago, voir plus couramment une lombalgie. Certaines chutes n’ont aucune conséquence, car chaque individu est différent et s’adapte aux traumatismes différemment, mais n’hésitez pas à en parler lors d’une visite chez l’ostéopathe, cela peut lui permettre de comprendre le pourquoi de votre douleur actuelle.

Sénior

Chez la personne âgée, la chute a plus de répercussions. En effet outre le fait que des fractures peuvent être la conséquence de la chute, plus on vieillit, et plus on perd en élasticité. Ainsi une simple chute peut mettre en avant des blocages présents, ou réveiller une crise d’arthrose sous-jacente. La chute chez le senior déclenche souvent une perte de la confiance en soi, car on se sent plus « fragile », « moins sûr de soi », et une diminution de la mobilité en découle souvent. Il a été prouvé à travers différentes études, qu’il faut au contraire continuer à marcher (les recommandations sont de 45min/jour). Marcher permet ainsi d’entretenir l’équilibre, la musculature, la posture, … Si vous sentez une diminution dans votre stabilité, des séances de kinésithérapie pourront vous aider. En ostéopathie on pourra soulager des douleurs qui découlent des chutes, et qui vous restreignent dans vos mouvements.

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Complémentarité

Le kinésithérapeute

Dans le cas de chutes qui produisent une diminution des facultés motrices, le kiné peut être d’une grande aide. Il interviendra pour une rééducation s’il y a eu une fracture.

Le médecin traitant

Il est à consulter dans le cas de toutes chutes avec perte de connaissance / nausées / vertiges / soupçon de fracture ou d’entorses.

mois prevention chute

Pour que vous aussi vous puissiez sensibiliser vos proches

Communauté engagée pour la prévention des chutes chez les enfants et chez les aînés : site web