Temps de lecture : 3 min

Le fœtus pendant ses neuf mois de vie intra-utérine va être en permanence en mouvement. De nombreuses mamans nous indiquerons sentir leur bébé plus d’un côté que d’un autre, et ce, à différents stades de la grossesse. Les mouvements du bébé se feront ressentir vers le 4 ème mois mais il ne s’installera dans sa position finale en vue de l’accouchement qu’à partir du 7eme mois.

La position du bébé déterminera le type d’accouchement ; la position céphalique permettra un accouchement par voie basse, la position en siège ainsi qu’en transverse peut mener à une césarienne. Cependant dans certaines maternité des accouchements voie basse avec des bébés en siège sont réalisés ; c’est notamment le cas du fœtus en position de siège dit « décomplété».

Position céphalique : 95% des cas

Il s’agit de la position privilégiée, c’est-à-dire la tête en bas, dirigée vers le sol.

Position en siège : 4% des cas

Le siège complet 

Les jambes sont repliées et les pieds se trouvent au niveau du fessier du bébé. Le fœtus semble assis en tailleur.

Le siège décomplété

Les jambes sont totalement en extension devant le tronc et les cuisses en hyperflexion sur le bassin ce qui amène les pieds à la hauteur de la tête du fœtus.

Position en transverse/oblique : 1% des cas

Le bébé est à l’horizontale la tête soit à droite ou à gauche et le bassin à l’opposé. Dans ces deux dernières positions le gynécologue obstétricien propose souvent une manipulation (Version par Manœuvre Externe) avant l’accouchement pour essayer d’installer le bébé dans une position céphalique.

Comment l’ostéopathie
peut-elle aider ces bébés ?

L’ostéopathe en travaillant à l’aide de techniques douces va chercher à diminuer toutes les zones de tensions pouvant amener le bébé à s’installer dans la position de siège ou transverse. Le thérapeute travaillera sur :

👉 Le bassin : notamment sur le sacrum qui a un fort impact sur l’utérus, et qui par son rôle mécanique dans l’accouchement est très important. Il doit d’avoir le maximum de mobilité.

👉  Les lombaires (vertèbres du bas du dos) : elles ont un lien direct avec l’utérus ; elles sont aussi mises à rude épreuve pendant la grossesse, révélant qu’elles sont en souffrance à travers les sciatiques ou les lombalgies.

👉 La charnière dorso-lombaire : c’est une zone qui doit être libérée de toutes tensions car elle est en projection avec le diaphragme (anatomiquement le diaphragme prend son insertion sur T 10, T 12, L1, L2, ainsi que sur les côtes basses) ; un bébé en siège va avoir la tête au niveau des côtes basses. Il est donc nécessaire dans l’éventualité d’un retournement en position céphalique, que la zone sous costale soit sans blocage.

Qu’en dit la science ?

Très récemment j’ai eu l’occasion de parcourir un article randomisé sur 15 patientes pour lesquelles leur bébé était en siège. Elles ont été suivi par un ostéopathe sur 2 séances.

Il a été constaté que 8 des 15 fœtus ont spontanément changé de position (5 après une séance et 3 après 2 séances. 7 patientes ont conservé leur bébé en siège et ont eu recours à la Version par Manœuvre Externe- VME) qui est dispensée par les gynécologues, et qui fut aussi sans succès. Il a été constaté sur ces 7 patientes après l’accouchement, une étiologie médicale qui expliquait l’absence de retournement (hypertonicité utérine, malposition d’une jambe, cordon autour du cou, placenta mal inséré).

Pour les mamans pour lesquelles l’ostéopathie a fonctionné il est à noter qu’elles étaient à un stade dans leur grossesse de 32 SA.

Source : la revue de l’ostéopathie numéro 23 « intérêt d’un traitement ostéopathique chez les femmes enceintes dont le fœtus se présente en siège » T. Truffier, G.Marangelli,J.Adouard

 

📝 Ce que nous pouvons retenir de cette étude :

En allant voir un ostéopathe pour un bébé en siège dès le 7 ème mois de grossesse, il y a environ 50% de chance d’avoir un retournement du fœtus en position céphalique. Cependant l’ostéopathie n’est pas magique et le bébé peut présenter des contraintes médicales empêchant ce retournement. Cette étude met aussi en évidence d’autres thérapeutiques comme l’acupuncture et l’haptonomie qui pourrait aussi présenter un intérêt pour le retournement.

Temps de lecture : 3 min

Le fœtus pendant ses neuf mois de vie intra-utérine va être en permanence en mouvement. De nombreuses mamans nous indiquerons sentir leur bébé plus d’un côté que d’un autre, et ce, à différents stades de la grossesse. Les mouvements du bébé se feront ressentir vers le 4 ème mois mais il ne s’installera dans sa position finale en vue de l’accouchement qu’à partir du 7eme mois.

La position du bébé déterminera le type d’accouchement ; la position céphalique permettra un accouchement par voie basse, la position en siège ainsi qu’en transverse peut mener à une césarienne. Cependant dans certaines maternité des accouchements voie basse avec des bébés en siège sont réalisés ; c’est notamment le cas du fœtus en position de siège dit « décomplété».

Position céphalique : 95% des cas

Il s’agit de la position privilégiée, c’est-à-dire la tête en bas, dirigée vers le sol.

Position en siège : 4% des cas

Le siège complet 

Les jambes sont repliées et les pieds se trouvent au niveau du fessier du bébé. Le fœtus semble assis en tailleur.

Le siège décomplété

Les jambes sont totalement en extension devant le tronc et les cuisses en hyperflexion sur le bassin ce qui amène les pieds à la hauteur de la tête du fœtus.

Position en transverse/oblique : 1% des cas

Le bébé est à l’horizontale la tête soit à droite ou à gauche et le bassin à l’opposé. Dans ces deux dernières positions le gynécologue obstétricien propose souvent une manipulation (Version par Manœuvre Externe) avant l’accouchement pour essayer d’installer le bébé dans une position céphalique.

Comment l’ostéopathie
peut-elle aider ces bébés ?

L’ostéopathe en travaillant à l’aide de techniques douces va chercher à diminuer toutes les zones de tensions pouvant amener le bébé à s’installer dans la position de siège ou transverse. Le thérapeute travaillera sur :

👉 Le bassin : notamment sur le sacrum qui a un fort impact sur l’utérus, et qui par son rôle mécanique dans l’accouchement est très important. Il doit d’avoir le maximum de mobilité.

👉  Les lombaires (vertèbres du bas du dos) : elles ont un lien direct avec l’utérus ; elles sont aussi mises à rude épreuve pendant la grossesse, révélant qu’elles sont en souffrance à travers les sciatiques ou les lombalgies.

👉 La charnière dorso-lombaire : c’est une zone qui doit être libérée de toutes tensions car elle est en projection avec le diaphragme (anatomiquement le diaphragme prend son insertion sur T 10, T 12, L1, L2, ainsi que sur les côtes basses) ; un bébé en siège va avoir la tête au niveau des côtes basses. Il est donc nécessaire dans l’éventualité d’un retournement en position céphalique, que la zone sous costale soit sans blocage.

Qu’en dit la science ?

Très récemment j’ai eu l’occasion de parcourir un article randomisé sur 15 patientes pour lesquelles leur bébé était en siège. Elles ont été suivi par un ostéopathe sur 2 séances.

Il a été constaté que 8 des 15 fœtus ont spontanément changé de position (5 après une séance et 3 après 2 séances. 7 patientes ont conservé leur bébé en siège et ont eu recours à la Version par Manœuvre Externe- VME) qui est dispensée par les gynécologues, et qui fut aussi sans succès. Il a été constaté sur ces 7 patientes après l’accouchement, une étiologie médicale qui expliquait l’absence de retournement (hypertonicité utérine, malposition d’une jambe, cordon autour du cou, placenta mal inséré).

Pour les mamans pour lesquelles l’ostéopathie a fonctionné il est à noter qu’elles étaient à un stade dans leur grossesse de 32 SA.

Source : la revue de l’ostéopathie numéro 23 « intérêt d’un traitement ostéopathique chez les femmes enceintes dont le fœtus se présente en siège » T. Truffier, G.Marangelli,J.Adouard

 

📝 Ce que nous pouvons retenir de cette étude :

En allant voir un ostéopathe pour un bébé en siège dès le 7 ème mois de grossesse, il y a environ 50% de chance d’avoir un retournement du fœtus en position céphalique. Cependant l’ostéopathie n’est pas magique et le bébé peut présenter des contraintes médicales empêchant ce retournement. Cette étude met aussi en évidence d’autres thérapeutiques comme l’acupuncture et l’haptonomie qui pourrait aussi présenter un intérêt pour le retournement.