Temps de lecture : 5 min

Aujourd’hui je vous propose un retour sur ma dernière formation sur le post-partum qui fût extrêmement riche grâce à Elisa Boillot sage-femme et ostéopathe. On le sait tous, l’accouchement n’est pas une simple affaire. Il est même qualifié de « marathon » tellement l’effort est intense. Je vous propose un peu petit debrief.

Qu’est-ce qu’un accouchement physiologique ?

Nous pouvons déjà faire le distinguo entre deux accouchements par voies basses :

  • le physiologique : c’est-à-dire sans intervention médical, sans péri dural, sans déclenchement, sans instruments et sans épisiotomie.
  • le médicalisé : avec un déclenchement (par tampon/ par ballonnet), et/ou une accélération du travail (par rupture des membranes ), et/ou une péridurale/rachianesthésie, et/ou les instruments (forceps/ ventouse), et/ou une épisiotomie.

Pour bien visualiser voici une vidéo d’un accouchement voie basse 👇

L’accouchement médicalisé peut donner lieu à des douleurs. Par exemple la péridurale pourra induire des blocages sur les lombaires concernées (L3L4/ L2L3) voir au-dessus et en dessous ; la rachianesthésie une sensation de raideur du milieu du dos (dorsales) au bas (les lombaires).

Les contractions plus ou moins contrôlées et plus ou moins fortes des déclenchements, créeront des douleurs dans le bassin, le bas du dos ou bien dans le périnée qui a été très sollicité. Un périnée qui a subi des contraintes mécaniques fortes pourra être trop « lâche » et donner des fuites (incontinence urinaire), des gênes vésicales, des incontinences anales, des constipations ou douleurs abdominales. Un impact sur la sexualité est aussi possible ; en effet avoir des douleurs sur cette zone si sensible n’encouragera pas les rapports sexuels.

Les instruments rajoutent aussi des contraintes sur le périnée ; les forceps sont effectivement insérés entre le périnée et la tête du bébé afin d’aider ce dernier à sortir. Quant aux épisiotomies, elles laisseront une cicatrice qui créera directement une douleur sur le périnée.

👇 Le cas de la césarienne : ne serait-elle pas sous-estimée ?

Souvent banalisée car psychologique « moins traumatisante » pour le bébé elle n’en reste pas une intervention chirurgicale nécessitant 45min à 1h (quand tout se passe bien). Une césarienne c’est une cicatrice mais surtout une ouverture sur la ligne blanche et sur l’utérus. Les conséquences sont très simples : des adhérences et parfois des douleurs abdominales, des lourdeurs dans le bas ventre, des incontinences parfois.

Il ne faut pas oublier que les césariennes, quand elles ne sont pas programmées, arrivent souvent quand le bébé est déjà engagé et la sortie en voie basse s’avère finalement, pas possible. Il y a alors tout un travail qui s’est fait en amont, avec des contractions, parfois une péridurale, des douleurs dans le bas du dos … On retrouve alors en plus des adhérences cicatricielles, les mêmes blocages qu’en voie basse.

Une belle vidéo pour vous expliquer tout ça :

👇 Et l’impact psychologique on en parle ?

Devenir maman n’est pas toujours facile, surtout quand les hormones s’y rajoutent. L’accouchement est un stress pour quelques-unes d’entre elles, et certaines femmes sont même comme « transformées » lors de leur accouchement. Des pleurs, une désorganisation, une impression de ne plus rien contrôler, perte de repères, tout ceci déstabilise une maman et c’est bien normal.

L’importance du ou d’un(e) conjoint(e) lors de l’accouchement est alors primordial car rassurant et sécurisant. Bien évidement après l’accouchement, bébé est arrivé mais le chamboulement hormonal mis en place pendant 9 mois rebascule, créant le fameux « baby blues ».  Chaque femme le vit différemment sur une durée plus ou moins longue allant de 3 jours à plusieurs semaines.

Temps de lecture : 5 min

Aujourd’hui je vous propose un retour sur ma dernière formation sur le post-partum qui fût extrêmement riche grâce à Elisa Boillot sage-femme et ostéopathe. On le sait tous, l’accouchement n’est pas une simple affaire. Il est même qualifié de « marathon » tellement l’effort est intense. Je vous propose un peu petit debrief.

Qu’est-ce qu’un accouchement physiologique ?

Nous pouvons déjà faire le distinguo entre deux accouchements par voies basses :

  • le physiologique : c’est-à-dire sans intervention médical, sans péri dural, sans déclenchement, sans instruments et sans épisiotomie.
  • le médicalisé : avec un déclenchement (par tampon/ par ballonnet), et/ou une accélération du travail (par rupture des membranes ), et/ou une péridurale/rachianesthésie, et/ou les instruments (forceps/ ventouse), et/ou une épisiotomie.

Pour bien visualiser voici une vidéo d’un accouchement voie basse 👇

L’accouchement médicalisé peut donner lieu à des douleurs. Par exemple la péridurale pourra induire des blocages sur les lombaires concernées (L3L4/ L2L3) voir au-dessus et en dessous ; la rachianesthésie une sensation de raideur du milieu du dos (dorsales) au bas (les lombaires).

Les contractions plus ou moins contrôlées et plus ou moins fortes des déclenchements, créeront des douleurs dans le bassin, le bas du dos ou bien dans le périnée qui a été très sollicité. Un périnée qui a subi des contraintes mécaniques fortes pourra être trop « lâche » et donner des fuites (incontinence urinaire), des gênes vésicales, des incontinences anales, des constipations ou douleurs abdominales. Un impact sur la sexualité est aussi possible ; en effet avoir des douleurs sur cette zone si sensible n’encouragera pas les rapports sexuels.

Les instruments rajoutent aussi des contraintes sur le périnée ; les forceps sont effectivement insérés entre le périnée et la tête du bébé afin d’aider ce dernier à sortir. Quant aux épisiotomies, elles laisseront une cicatrice qui créera directement une douleur sur le périnée.

👇 Le cas de la césarienne : ne serait-elle pas sous-estimée ?

Souvent banalisée car psychologique « moins traumatisante » pour le bébé elle n’en reste pas une intervention chirurgicale nécessitant 45min à 1h (quand tout se passe bien). Une césarienne c’est une cicatrice mais surtout une ouverture sur la ligne blanche et sur l’utérus. Les conséquences sont très simples : des adhérences et parfois des douleurs abdominales, des lourdeurs dans le bas ventre, des incontinences parfois.

Il ne faut pas oublier que les césariennes, quand elles ne sont pas programmées, arrivent souvent quand le bébé est déjà engagé et la sortie en voie basse s’avère finalement, pas possible. Il y a alors tout un travail qui s’est fait en amont, avec des contractions, parfois une péridurale, des douleurs dans le bas du dos … On retrouve alors en plus des adhérences cicatricielles, les mêmes blocages qu’en voie basse.

Une belle vidéo pour vous expliquer tout ça :

👇 Et l’impact psychologique on en parle ?

Devenir maman n’est pas toujours facile, surtout quand les hormones s’y rajoutent. L’accouchement est un stress pour quelques-unes d’entre elles, et certaines femmes sont même comme « transformées » lors de leur accouchement. Des pleurs, une désorganisation, une impression de ne plus rien contrôler, perte de repères, tout ceci déstabilise une maman et c’est bien normal.

L’importance du ou d’un(e) conjoint(e) lors de l’accouchement est alors primordial car rassurant et sécurisant. Bien évidement après l’accouchement, bébé est arrivé mais le chamboulement hormonal mis en place pendant 9 mois rebascule, créant le fameux « baby blues ».  Chaque femme le vit différemment sur une durée plus ou moins longue allant de 3 jours à plusieurs semaines.

Et comment l’ostéopathe peut-il aider dans tout ça ?

  • Concernant les douleurs liées à l’accouchement par voie basse :

L’ostéopathe cherchera à rééquilibrer le bassin, à relâcher les tensions sur l’utérus, les intestins ; rétablir le bon mouvement du sacrum qui a beaucoup travaillé pour la descente du bébé, « décoincer » les lombaires qui peuvent s’être aussi « bloquées » lors des contractions. Il travaillera aussi la zone de la péridurale. Il cherchera aussi à rééquilibrer le périnée permettant une meilleure réorganisation musculaire pour le travail de rééducation avec la sage-femme/ou kinésithérapeute. L’ostéopathe travaillera aussi les cicatrices d’une potentielle épisiotomie, ou d’une déchirure, afin qu’il n’y ait pas adhérence et moins de douleurs.

  • Concernant la césarienne :

L’ostéopathe vérifiera les mêmes lieux de blocages que sur un accouchement voie basse mais il rajoutera un travail sur la cicatrice afin de redonner le plus de mobilité possible, évitant ainsi les adhérences et toutes les conséquences énoncées plus haut. De par l’ouverture créée au niveau de la ligne blanche (qui est une structure fibreuse de l’abdomen qui relie le sternum au pubis), le maintien de l’équilibre antérieur (régulé par les abdominaux) peut être perturbé. Il est donc important de travailler cette cicatrice pour retrouver une posture correcte après une césarienne, ainsi qu’une bonne sangle abdominale.

En bref que peut-on retenir ?

Un accouchement, ça n’est donc pas anodin. La formation (Elisa Boillot) le qualifiait même de marathon. Cet effort se prépare, et comme tous exercices intenses une récupération est nécessaire. L’ostéopathe peut donc vous aider mesdames, à retrouver cet équilibre. Il ne faudra pas oublier que du temps est nécessaire pour retrouver un corps libéré. Il faut « neuf mois pour faire, et neuf mois pour défaire » (Elisa Boillot)

post partum ostéo

Pour poursuivre

Et comment l’ostéopathe peut-il aider dans tout ça ?

  • Concernant les douleurs liées à l’accouchement par voie basse :

L’ostéopathe cherchera à rééquilibrer le bassin, à relâcher les tensions sur l’utérus, les intestins ; rétablir le bon mouvement du sacrum qui a beaucoup travaillé pour la descente du bébé, « décoincer » les lombaires qui peuvent s’être aussi « bloquées » lors des contractions. Il travaillera aussi la zone de la péridurale. Il cherchera aussi à rééquilibrer le périnée permettant une meilleure réorganisation musculaire pour le travail de rééducation avec la sage-femme/ou kinésithérapeute. L’ostéopathe travaillera aussi les cicatrices d’une potentielle épisiotomie, ou d’une déchirure, afin qu’il n’y ait pas adhérence et moins de douleurs.

  • Concernant la césarienne :

L’ostéopathe vérifiera les mêmes lieux de blocages que sur un accouchement voie basse mais il rajoutera un travail sur la cicatrice afin de redonner le plus de mobilité possible, évitant ainsi les adhérences et toutes les conséquences énoncées plus haut. De par l’ouverture créée au niveau de la ligne blanche (qui est une structure fibreuse de l’abdomen qui relie le sternum au pubis), le maintien de l’équilibre antérieur (régulé par les abdominaux) peut être perturbé. Il est donc important de travailler cette cicatrice pour retrouver une posture correcte après une césarienne, ainsi qu’une bonne sangle abdominale.

En bref que peut-on retenir ?

Un accouchement, ça n’est donc pas anodin. La formation (Elisa Boillot) le qualifiait même de marathon. Cet effort se prépare, et comme tous exercices intenses une récupération est nécessaire. L’ostéopathe peut donc vous aider mesdames, à retrouver cet équilibre. Il ne faudra pas oublier que du temps est nécessaire pour retrouver un corps libéré. Il faut « neuf mois pour faire, et neuf mois pour défaire » (Elisa Boillot)