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• Médical :
  Il est hormonal, substitutif et va permettre de stopper la survenue des règles et implique des contraceptifs oraux, des progestatifs, etc…
• Chirurgical :
  Il consiste à retirer les cellules endométriales anormalement présentes au niveau de la zone touchée. Le taux de récidive variait entre 20 et 40% dans les cinq ans post chirurgical (sauf pour les patientes ayant atteint la ménopause ou ayant eu une hystérectomie).

L’objectif de l’ostéopathe est de donner du mouvement à toutes les structures immobilier. L’endométriose, de par son invasion dans les viscères, va restreindre la mobilité des organes comme l’utérus, les intestins,… À travers les techniques tissulaire, (voir article sur les différentes techniques ostéopathique) l’ostéopathe cherchera à relâcher toutes les tensions qu’il pourrait trouver aussi bien sur les viscères, sur le bassin, sur les lombaires,…

Cependant l’ostéopathie n’est pas un remède magique, puisque l’endométriose est cyclique ; l’immobilité mécanique des organes tendra à revenir, et induire à nouveau des douleurs. Être suivi par un ostéopathe permettra alors de gagner en qualité de vie, d’avoir des crises moins fortes, sans jamais tout faire disparaître.

J’ai pu observer avec certaines patientes qui m’ont fait confiance et que je suis régulièrement, que les consultations d’ostéopathie leur apportait un confort de vie sur environ 3 à 4 mois post consultation. Je recommande alors à toutes celles qui cherchent un soulagement, une consultation tous les trimestres.

Augmenter les apports en oméga-3 permet de diminuer la production des prostaglandines pro-inflammatoires issus des oméga-6 (donc baisse potentielle de l’inflammation et donc la douleur).

Cette alimentation est composée de nombreux nutriments essentiels et antioxydants (légumes verts ++) : fruits et légumes de qualité bio, légumineuses, …

Lors d’une étude (2012), 200 femmes souffrant d’endométriose suivent une alimentation sans gluten pendant 12 mois : 75% des femmes indiquent une amélioration significative des symptômes. Il s’agit d’une étude moindre échelle, elle ne prouve rien mais nous pouvons la prendre en compte.

La consommation excessive de viande rouge provoquerait une inflammation et du stress oxydant et semble augmenter les risques d’endométriose (2004).

Toutes ces suggestions sont bien sûr à corroborer avec un avis médical. Attention les plantes ne sont pas anodines, certaines sont donc à déconseiller : les plantes phyto-œstrogéniques, c’est-à-dire contenant des molécules similaires à l’hormone œstradiol comme le soja, les cônes de houblon, la sauge officinale,les graines de fenouil ou trèfle rouge font flamber les symptômes de la maladie.

Puissant anti-inflammatoire, il est connu pour les douleurs articulaires de l’arthrose et peut aider à diminuer les inflammations.

Antispasmodique naturel (calme les douleurs à type de spasmes lors des crises) elle est aussi connue pour ses verrues contre les ménorragies (règles abondantes) et les metrorragies (saignements entre les règles).

En homéopathie elle peut être intéressante.

Article à lire : « Remèdes naturels pour faire face à l’endométriose » ici

L’acupuncture et le shiatsu sont deux pratiques qui peuvent aider en rééquilibrant sur le plan énergétique et diminuer là aussi l’impact des crises d’endométriose.