Temps de lecture : 5 min

En cabinet quelles
techniques sont utilisées ?

Célia Le Dressay1
Célia Le Dressay2

Illustrations tirées du livre de
Célia Le Dressay – L’ostéopathie pour tous

Des techniques dites « viscérales » vont être utilisées. Ce sont des techniques « tissulaires » ou « fonctionnelles » qui vont recourir au fascia du système digestif. L’ostéopathe va chercher à faire relâcher les tensions à travers les différents feuillets viscéraux. Nous pourrions comparer notre ventre à un millefeuille au sein duquel une tension sur la première couche aura des incidences sur celle d’en dessous, et ainsi de suite. Le thérapeute va alors s’efforcer à « retirer » couches après couches toutes les tensions qu’il trouvera.

Les différentes techniques utilisées

On en parle dans les médias

Cet article publié par Oosteo met en évidence l’impact de la nutrition sur l’arthrose. En modifiant notre alimentation nous pouvons diminuer les facteurs inflammatoires déclenchés par une crise d’arthrose. Cet exemple étaye bien comment notre mécanique est altérée par ce que nous mangeons.

Nutrition et ostéopathie contre l’état inflammatoire chronique de l’arthrose

Cliquez pour le lire

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En cabinet quelles
techniques sont utilisées ?

Célia Le Dressay1
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Illustrations tirées du livre de
Célia Le Dressay – L’ostéopathie pour tous

Des techniques dites « viscérales » vont être utilisées. Ce sont des techniques « tissulaires » ou « fonctionnelles » qui vont recourir au fascia du système digestif. L’ostéopathe va chercher à faire relâcher les tensions à travers les différents feuillets viscéraux. Nous pourrions comparer notre ventre à un millefeuille au sein duquel une tension sur la première couche aura des incidences sur celle d’en dessous, et ainsi de suite. Le thérapeute va alors s’efforcer à « retirer » couches après couches toutes les tensions qu’il trouvera.

Les différentes techniques utilisées

On en parle dans les médias

Cet article publié par Oosteo met en évidence l’impact de la nutrition sur l’arthrose. En modifiant notre alimentation nous pouvons diminuer les facteurs inflammatoires déclenchés par une crise d’arthrose. Cet exemple étaye bien comment notre mécanique est altérée par ce que nous mangeons.

Nutrition et ostéopathie contre l’état inflammatoire chronique de l’arthrose

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Et la science dans tout ça ?

Les scientifiques ont mis en évidence, lors de l’absorption de la nourriture, l’existence d’un système « réflexe » entre les réseaux neuronaux et les organes régulateurs du métabolisme énergétique (comme le foie, le pancréas,…). Lors de l’absorption des nutriments, l’intestin sécrète des hormones qui vont envoyer un message nerveux à travers un nerf nommé « nerf vague ».

Une équipe de recherche de l’université de Paris et du CNRS a découvert que la digestion était contrôlée par deux muscles dépendants d’un réseau autonome de neurones. Si les premiers mouvements de l’intestin sont essentiellement musculaires, les chercheurs ont également mis en avant qu’une fois activés, les muscles sont coordonnés par le système nerveux intestinal.

Embryogebesis of the Peristaltic Reflex, insights into the myogenic to neurogenic transition of motility. Nicolas R. Chevalier, Nicolas Dacher, Cécile Jacques, Lucas Langlois, Chloé Guedj, Orestis Faklaris. Journal of Physiology le 15 Mai 2019.

7 faits étonnants sur le nerf vague

Le dicton « notre ventre ce
deuxième cerveau » a alors tout son sens

Des chercheurs des universités de Genève et Lausanne mettent en avant l’importance du foie et son lien avec le cerveau à travers l’encéphalite hépatique. Un dysfonctionnement du foie provoquerait des perturbations moléculaires cérébrales alors qu’aucune manifestation physique n’est visible. Deux questions en découlent : Serait-il possible de détecter une maladie du foie via des manifestations neurologiques en analysant l’activité cérébrale ? Inversement serait-il possible de protéger le cerveau en protégeant le foie ?

Olivier Braissant, Veronika Rackayova, Katarzyna Pierzchala, Jocelyn Grosse, Valérie McLin, Cristina Cudalbu, Longitudinal neurometabolic changes in the hippocampus of a rat model of chronic hepatic encephalopathy, Journal of Hepatology

L’action de l’ostéopathe sur
un organe viscérale tel que le foie

Cette étude réalisée par des ostéopathes avait pour objectif d’évaluer les conséquences effets d’une technique ostéopathique localisée sur la région hépatique. L’évaluation s’est faite grâce à un outil de mesure permettant de quantifier le microbiote intestinal. Suite à la technique ostéopathique localisée, il a été observé une modification de plusieurs paramètres du microbiote intestinal nous permettant de penser que celle-ci induit une réelle efficacité sur la fonction émonctorielle du foie mais également sur la fonction d’expulsion des sels biliaire, des neurotransmetteurs, des enzymes digestives… Cette étude permet d’objectiver l’action de l’ostéopathe sur un organe viscérale tel que le foie.

« La revue de l’ostéopathie numéro 21 » Camille Lelièvre, Remy Jandot, Bruno Donatini « Une techniques ostéopathique appliquer sur la région hépatique modifie-t-elle la quantité des composés organiques volatiles expiré, reflet de la flore intestinale ? Essai clinique contrôler, randomisés, en simple aveugle ».

Et votre ostéopathe ?

Durant mes 5 années d’étude, j’ai appris les techniques dites « viscérales ». Elles me permettent aujourd’hui de ressentir les différentes tensions selon les viscères en souffrance, en partie dû au fait que la densité tissulaire n’est pas la même entre un foie ou un caecum (partie du gros intestin). Pendant mes études nous avons donc appris à différencier ses densités. Lors de mes formations post-graduate j’ai eu l’occasion de découvrir la médecine chinoise. Cette dernière s’axe sur les organes viscéraux, notamment ceux de la cavité abdominale tels que l’estomac, le foie, etc.

Bien qu’étant en perpétuel apprentissage, tant la médecine chinoise est complexe, son utilisation représente une aide non négligeable dans ma manière de traiter aujourd’hui.

Les médecines complémentaires

tron_organisme
  • Gastroentérologue : médecin spécialisé de la sphère viscérale, il est à consulter quand les douleurs deviennent trop chroniques
  • Nutritionniste :  Il est avant tout médecin, et par la suite de ses formations nutritionnistes ; on le consulte en cas de surpoids, de pathologies cardiovasculaires ou de maladies métaboliques (diabète, goutte, maladie de la thyroïde ou cholestérol)
  • Diététicien : Ce thérapeute joue un rôle de formateur et d’éducateur en matière de nutrition. Il veille à l’équilibre nutritionnel de ses patients et élabore des programmes alimentaires personnalisés…
  • Naturopathe : Le naturopathe cherche à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme biologiques ou naturels. Il peut être intéressant de les consulter quand on ne supporte pas (sur le plan digestif) le gluten ou le lactose par exemple.
  • Kinésithérapeute : la présence d’adhérence sur le plan viscéral (comme les cicatrices) peut être travaillée par ces thérapeutes.

Et la science dans tout ça ?

Les scientifiques ont mis en évidence, lors de l’absorption de la nourriture, l’existence d’un système « réflexe » entre les réseaux neuronaux et les organes régulateurs du métabolisme énergétique (comme le foie, le pancréas,…). Lors de l’absorption des nutriments, l’intestin sécrète des hormones qui vont envoyer un message nerveux à travers un nerf nommé « nerf vague ».

Une équipe de recherche de l’université de Paris et du CNRS a découvert que la digestion était contrôlée par deux muscles dépendants d’un réseau autonome de neurones. Si les premiers mouvements de l’intestin sont essentiellement musculaires, les chercheurs ont également mis en avant qu’une fois activés, les muscles sont coordonnés par le système nerveux intestinal.

Embryogebesis of the Peristaltic Reflex, insights into the myogenic to neurogenic transition of motility. Nicolas R. Chevalier, Nicolas Dacher, Cécile Jacques, Lucas Langlois, Chloé Guedj, Orestis Faklaris. Journal of Physiology le 15 Mai 2019.

7 faits étonnants sur le nerf vague

Le dicton « notre ventre ce
deuxième cerveau » a alors tout son sens

Des chercheurs des universités de Genève et Lausanne mettent en avant l’importance du foie et son lien avec le cerveau à travers l’encéphalite hépatique. Un dysfonctionnement du foie provoquerait des perturbations moléculaires cérébrales alors qu’aucune manifestation physique n’est visible. Deux questions en découlent : Serait-il possible de détecter une maladie du foie via des manifestations neurologiques en analysant l’activité cérébrale ? Inversement serait-il possible de protéger le cerveau en protégeant le foie ?

Olivier Braissant, Veronika Rackayova, Katarzyna Pierzchala, Jocelyn Grosse, Valérie McLin, Cristina Cudalbu, Longitudinal neurometabolic changes in the hippocampus of a rat model of chronic hepatic encephalopathy, Journal of Hepatology

L’action de l’ostéopathe sur
un organe viscérale tel que le foie

Cette étude réalisée par des ostéopathes avait pour objectif d’évaluer les conséquences effets d’une technique ostéopathique localisée sur la région hépatique. L’évaluation s’est faite grâce à un outil de mesure permettant de quantifier le microbiote intestinal. Suite à la technique ostéopathique localisée, il a été observé une modification de plusieurs paramètres du microbiote intestinal nous permettant de penser que celle-ci induit une réelle efficacité sur la fonction émonctorielle du foie mais également sur la fonction d’expulsion des sels biliaire, des neurotransmetteurs, des enzymes digestives… Cette étude permet d’objectiver l’action de l’ostéopathe sur un organe viscérale tel que le foie.

« La revue de l’ostéopathie numéro 21 » Camille Lelièvre, Remy Jandot, Bruno Donatini « Une techniques ostéopathique appliquer sur la région hépatique modifie-t-elle la quantité des composés organiques volatiles expiré, reflet de la flore intestinale ? Essai clinique contrôler, randomisés, en simple aveugle ».

Et votre ostéopathe ?

Durant mes 5 années d’étude, j’ai appris les techniques dites « viscérales ». Elles me permettent aujourd’hui de ressentir les différentes tensions selon les viscères en souffrance, en partie dû au fait que la densité tissulaire n’est pas la même entre un foie ou un caecum (partie du gros intestin). Pendant mes études nous avons donc appris à différencier ses densités. Lors de mes formations post-graduate j’ai eu l’occasion de découvrir la médecine chinoise. Cette dernière s’axe sur les organes viscéraux, notamment ceux de la cavité abdominale tels que l’estomac, le foie, etc.

Bien qu’étant en perpétuel apprentissage, tant la médecine chinoise est complexe, son utilisation représente une aide non négligeable dans ma manière de traiter aujourd’hui.

Les médecines complémentaires

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  • Gastroentérologue : médecin spécialisé de la sphère viscérale, il est à consulter quand les douleurs deviennent trop chroniques
  • Nutritionniste :  Il est avant tout médecin, et par la suite de ses formations nutritionnistes ; on le consulte en cas de surpoids, de pathologies cardiovasculaires ou de maladies métaboliques (diabète, goutte, maladie de la thyroïde ou cholestérol)
  • Diététicien : Ce thérapeute joue un rôle de formateur et d’éducateur en matière de nutrition. Il veille à l’équilibre nutritionnel de ses patients et élabore des programmes alimentaires personnalisés…
  • Naturopathe : Le naturopathe cherche à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme biologiques ou naturels. Il peut être intéressant de les consulter quand on ne supporte pas (sur le plan digestif) le gluten ou le lactose par exemple.
  • Kinésithérapeute : la présence d’adhérence sur le plan viscéral (comme les cicatrices) peut être travaillée par ces thérapeutes.
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